La douleur du décès de Falikou Coulibaly, une opportunité pour les manifestants de crier leur colère et dénoncer le racisme et la xénophobie

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Tunisie-Tribune (La douleur du décès de Falikou Coulibaly) – Les environs du Théâtre municipal de Tunis étaient bondés de manifestants à majorité ivoiriens, ce mardi matin 25 décembre 2018. Ces Ivoiriens, mais aussi Camerounais, Guinéens, Sénégalais, Gabonais ont envahi l’avenue Bourguiba, principale artère du centre de la capitale tunisienne pour crier leur colère, suite au décès, dans la soirée de dimanche de Falikou Coulibaly, président de l’association des Ivoiriens en Tunisie.

Un décès survenu suite à un braquage qui a mal tourné, il avait résisté face à des délinquants qui voulaient lui piquer son smartphone. Le principal suspect dans cette affaire a été arrêté et il est apparu que ce drame n’avait aucune connotation raciste. Mais la douleur et la colère étant ce qu’elles sont, les différentes réactions deviennent légitimes. 

Rappelons que toutes les instances étatiques tunisiennes et associatives diverses, ainsi que tous les médias ont fermement condamné cet acte odieux qui ne correspond ni à l’esprit ni aux traditions hospitalières du Tunisien.

Parmi les manifestants, l’on retrouve aussi des Tunisiens épris de justice et de paix venus soutenir leurs frères de l’Afrique subsaharienne.

De nombreux slogans (« Non au racisme », Non à la xénophobie », « Irrégularité = Insécurité = Précarité = Mal-être ») ont été scandés durant cette manifestation pour dénoncer le racisme, la xénophobie et la haine contre les ressortissants d’Afrique subsaharienne.

Falikou Coulibaly 

Paix à son âme

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