Réveillon tragique à Istanbul : une boîte de nuit attaquée, 39 tués dont 15 étrangers (y compris un jeune couple de Tunisiens)

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Tunisie-Tribune (Réveillon tragique à Istanbul) – lors du réveillon du Nouvel An (2017), un homme armé a réussi à déjouer la sécurité du club Reina, la sélecte boite de nuit la plus huppée d’Istanbul et a fait irruption. Au moins 39 personnes, dont une quinzaine d’étrangers, ont été tuées, ainsi que 65 blessés. Activement recherché, l’assassin est en fuite. Un coupe de Tunisiens dont une Franco-Tunisienne (selon les autorités Françaises) seraient parmi les personnes décédès.

En effet et selon la confirmation des autorités Tunisiennes, un jeune couple de Tunisiens a été trouvé, parmi les personnes tuées, en laissant une petite fille de quelques mois. Mohamed Ali Azzabi âgé de 41 ans est le fils du colonel Mohamed Habib Azzabi et cousin de Slim Azzabi. Il est le PDG d’une société de création de sites Web. La jeune femme, son épouse, Senda Nakkaâ est la fille de Mounir Nakkaâ.

Un tueur qui ressort sans être inquiété après avoir changé de vêtement et jeté son arme

A 1h30, de ce dimanche 1er janvier 2017, un homme a fait irruption à l’intérieur de la boîte de nuit Reina, un club huppé du quartier Ortaköy, sur les bords du Bosphore. L’endroit est un symbole de la jet-set stambouliote, prisé des vedettes du football, des personnalités, des riches hommes d’affaires et des touristes étrangers.

Fatih Cakmak, un rescapé rattrapé par la mort

Cette nuit-là, le club était gardé par un policier et par plusieurs agents de sécurité. Ils ont été les premières victimes du tueur. L’un des gardes de sécurité, Fatih Cakmak, avait réchappé quelques semaines plus tôt au double attentat-suicide survenu à Besiktas, qui avait fait 44 morts – dont 37 policiers – à Istanbul. A l’intérieur du club, près de six cents personnes célébraient le passage à 2017. La musique jouait fort, les clients dansaient, mangeaient, buvaient après s’être embrassés et congratulés sur le coup de minuit pour se souhaiter la bonne année.

Un scénario qui ressemble étrangement à celui de l’attentat du Bataclan à Paris

Soudain, un assaillant – certains témoins ont indiqué qu’il y avait plusieurs assaillants, ce qui n’a pas été confirmé par les autorités – a commencé à mitrailler l’assistance, allant jusqu’à achever les blessés qui gisaient à terre. La fusillade a duré environ sept minutes. « L’affolement était tel que des clients se sont jetés dans le Bosphore pour échapper aux tueurs », a raconté à l’agence Dogan une jeune rescapée, dont le mari a été blessé de plusieurs balles.

Profitant de la panique, l’assaillant est parvenu à s’enfuir. Il aurait même eu le temps de changer de vêtements. Parmi les rescapés, certains ont affirmé qu’il portait un costume de père Noël. La police tente actuellement de retrouver sa trace. « Une chasse à l’homme est en cours pour retrouver le terroriste, a déclaré le ministre de l’intérieur, Süleyman Soylu, dimanche matin. La police a lancé des opérations. Nous espérons que l’assaillant sera rapidement capturé. » Le gouvernement a imposé une censure des images prises de la scène du crime à Ortaköy, officiellement pour ne pas perturber le déroulement de l’enquête.

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