Tunisie-Tribune -(dossier de l’affaire « Instalingo ») – L’avocat a présenté « Instalingo » comme étant une société commerciale produisant des contenus médiatiques, artistiques et dans le e-marketing qui opère à l’échelle internationale et d’ajouter que « le législateur tunisien a connaissance de cause de ce genre de sociétés de production et des sociétés à caractère commercial ».
L’avocat a, en outre, tenu à préciser qu’ »Instalingo ne traite pas avec des régimes politiques, mais avec des parties commerciales, médiatiques et administratives dans le monde entier ».
L’avocat a, par ailleurs, critiqué « l’acharnement » du Tribunal de Sousse II qui « ne veut pas lâcher le dossier », sachant que « l’affaire a été, dans un premier temps, classée temporairement et tous les prévenus ont été laissés en liberté », a-t-il dit.
Le collectif de défense a déposé plusieurs demandes de retrait du dossier pour vice de procédures, mais le Tribunal de Sousse II a montré une « insistance inexpliquée », selon l’avocat.
S’agissant de l’éventuel lien entre la société et le mouvement « Ennahdha », Jmaii a affirmé qu’il n’y a aucun accord liant Instalingo au parti « Ennahdha ».
« Le seul accord conclu avec cette société a été avec Abdelkrim Zbidi, candidat à la présidentielle de 2019 pour sa campagne électorale », a-t-il fait savoir.
Mardi dernier, la chambre d’accusation près la Cour d’appel de Sousse a examiné l’affaire suite au recours en appel déposé par le parquet près le Tribunal de première instance de Sousse II et les avocats des accusés dans cette affaire. Ils avaient interjeté appel de la décision du juge d’instruction de clôturer l’enquête.
La chambre d’accusation de la cour d’appel de Sousse a ensuite décidé de reporter l’examen du dossier de l’affaire « Instalingo » au 20 juillet courant.

























































