Tunisie-Tribune (59e Festival international de Carthage) – le spectacle « Men Qaa el khabia » du maestro Mohamed Garfi, a marqué l‘ouverture du 59e Festival international de Carthage en présence de Amina Srarfi, ministre des Affaires culturelles, et des mordus de ce fameux et traditionnel Festival.
Comme son nom l’indique, ce concert aspire à ressortir des oubliettes des airs qui remontent à des décennies auparavant, étant le fruit d’un travail de recherche rigoureux.
Le public a accueilli d’abord le maestro et docteur Mohamed Garfi et la troupe de l’Orchestre symphonique tunisien, tous de noir vêtus.
Avec la chorale, ils ont inauguré le spectacle avec des morceaux célèbres. « Slem el Bey », « Wedoouni » et « Yeli boadak dhayaa fekri » ont été introduits par le comédien Jamel Madani qui a tissé le fil narrateur, invitant les spectateurs à un voyage musical à travers le temps.

La Troupe nationale des arts populaires a rythmé les sonorités par des chorégraphies en costumes traditionnels renouvelés à chaque air.
Quatre chanteurs de renommée se sont après succédé sur scène pour interpréter avec justesse et émotion des titres tunisiens intemporels.
Meherzia Touil a fait son entrée avec « Zaama ysaffi eddahr », une composition de Mohamed Triki sur des paroles de Mahmoud Bourguiba. Hamza Fadhaloui a par la suite repris deux chansons célèbres de Hedi Jouini « Eli taada w fet » et « Hobbi yetbadel yetjaded » ont été fredonnés en chœur par le public.































































