Tunisie-Tribune (réduire leurs émissions)- C’est un tournant pour le droit international, aux répercussions politiques considérables. Dans un avis consultatif très attendu, rendu mercredi, la Cour internationale de Justice (CIJ) affirme que les États ont « l’obligation de prévenir les dommages significatifs à l’environnement » et doivent « coopérer de bonne foi » pour enrayer le changement climatique.
Un rappel solennel — et cinglant — que l’inaction en matière de climat n’est plus seulement un échec politique : elle peut désormais constituer une violation du droit international.
Dans le grand amphithéâtre du Palais de la Paix, à La Haye, le président de la plus haute juridiction des Nations Unies, le juge Iwasawa Yuji, a lu l’arrêt de la cour devant une salle archicomble. Le dérèglement climatique, a-t-il souligné, constitue une « menace urgente et existentielle », dont les effets « graves et de grande ampleur […] affectent à la fois les écosystèmes naturels et les populations humaines ».



























































