Tunisie-Tribune (Une course) – Ça se déroulait samedi dernier dans la petite municipalité de 500 âmes de Grand-Saint-Esprit, au Centre-du-Québec. Un rendez-vous annuel qui fait sourciller sur le coup. Le concept est simple: un tracé en bottes de foin sur la patinoire extérieure en guise de piste, des piles de casques pour la sécurité des «gensses» et des chaises de bureau bien huilées prêtes à performer.
On forme des équipes de quatre personnes, puis on les installe sur la ligne de départ. Un, deux, trois, C’EST PARTI! En poussant avec les pieds, tout le monde essaie tant bien que mal – à reculons – à négocier la première courbe avant les autres.
Ça se bouscule, ça crie, ça rit, ça s’encourage. Des jeunes arborent leur pancarte «GO SAINTE-MONIQUE!» afin de motiver leurs amis du village voisin. L’équipe des pompiers hue l’équipe de hockey du coin, sourire en coin. L’équipe des «Hockey Moms» s’est même conçue des chandails de hockey avec leurs noms brodés dans le dos.
Un animateur réchauffe la foule et un Dj ajoute sa musique tonitruante. «J’ai été DJ pour des rodéos, je connais la game» m’avoue-t-il en criant plus fort que son propre son.
Dans tout ce tumulte festif, les participants continuent à «performer». Une courbe, puis deux. Des accrochages, des coups bas. Des arbitres qui viennent pousser des participants coincés ou moins rapides et aguerris.



















































