Tunisie-Tribune (250 journalistes ont déjà été tués)- Face à l’émoi suscité lundi par une frappe israélienne sur un hôpital du sud de Gaza, qui a coûté la vie à au moins 20 personnes, dont cinq journalistes, le premier ministre israélien a déploré un « accident tragique ». Mais pour l’ONU, cette explication ne suffit pas : l’incident s’inscrit dans une série d’attaques systématiques contre la presse et les établissements de santé de l’enclave.
Les cinq journalistes tués durant ces frappes – Hossam Al-Masri, Mohammed Salama, Mariam Abu Daqqa, Moaz Abu Taha et Ahmad Abu Aziz – travaillaient pour divers médias internationaux, dont Al-Jazeera, Reuters, Associated Press, NBC News et le site Middle East Eye.
« Ces journalistes sont les yeux et les oreilles de la communauté internationale », a martelé M. Al-Kheetan. « Ils doivent être protégés ». Un appel auquel s’est joint Audrey Azoulay, la directrice générale de l’UNESCO, l’agence onusienne chargée de la défense de la liberté de la presse, qui a fermement condamné mardi le meutre des cinq journalistes.



























































