Tunisie-Tribune (Les suicides)- Alors que plus d’un milliard d’êtres humains souffrent de troubles mentaux, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle l’ampleur d’un fléau trop souvent relégué dans l’ombre. Le suicide représente à lui seul 1 % des décès à l’échelle mondiale.
C’est l’une des principales causes de décès parmi les jeunes dans tous les pays confondus, quels que soient leur niveau de développement ou de richesse. Or, malgré une baisse globale de 35 % du taux de suicide entre 2000 et 2021, les progrès restent trop lents pour atteindre l’objectif fixé par l’ONU : réduire d’un tiers les taux de suicide d’ici à 2030. « Si la tendance actuelle se poursuit, la réduction ne sera que de 12 % dans cinq ans », prévient l’OMS.
Près de trois quarts des suicides surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Rien de concluant, cependant, dans la mesure où ces derniers concentrent la majorité de la population mondiale. Les pays riches affichent même des taux plus élevés, mais selon l’agence onusienne de la santé, la comparaison reste biaisée : la production de statistiques y est plus fiable que dans les pays pauvres.



























































