Tunisie-Tribune (Haïti)- Alors que la violence continue de ravager la capitale haïtienne et que la transition politique s’enlise, l’ONU s’apprête à redéployer l’ensemble de son personnel à Port-au-Prince d’ici la fin de l’année. Un bureau d’appui à la nouvelle Force de répression des gangs devrait, lui, être opérationnel d’ici le 31 mars 2026.
Au siège des Nations Unies, à New York, Carlos Ruiz Massieu semble déterminé à renouer avec une forte présence onusienne en Haïti. « Nous devons être sur le terrain pour remplir notre mandat », déclare le principal envoyé de l’organisation dans le pays, fraîchement revenu de Port-au-Prince, où la situation demeure explosive. Devant les journalistes, il évoque un pays frappé par une « crise aux facettes multiples », de la violence des gangs à la faim, en passant par l’inertie de la transition politique.

























































