Tunisie-Tribune (Myanmar) – À l’approche des élections du 28 décembre organisées par la junte, le Myanmar s’enfonce dans un climat de peur et de coercition. Civils, étudiants et personnes déplacées sont contraints de participer au scrutin sous la menace directe des autorités, dans ce que l’ONU décrit comme une vaste entreprise d’intimidation destinée à garantir un vote sous contrôle militaire.
Parmi les personnes visées figurent les étudiants – dont beaucoup votent pour la première fois –, les déplacés internes, les prisonniers politiques et les ressortissants du Myanmar vivant à l’étranger. Dans l’État de Mon, un étudiant a ainsi rapporté que son université exigeait, lors de l’inscription aux cours, la présentation d’une preuve de vote anticipé.


























































