- Analyse du coaching de Sami Trabelsi
- et de l’évolution tactique du match
Tunisie-Tribune (Paris risqués de Sami Trabelsi) – Si le score final reflète un match serré, le contenu a été marqué par deux visages tunisiens radicalement différents, dictés par les choix du sélectionneur.
1. La Formation Entrante : Un 3-5-2 expérimental qui a pris l’eau
Contre toute attente, Sami Trabelsi a délaissé son schéma classique pour un 3-5-2 (ou 5-3-2 en phase défensive). L’objectif était clair : densifier l’axe pour museler Victor Osimhen et bloquer les couloirs nigérians.
Le Onze de départ :
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Dahmen – Valery, Bronn, Talbi – Abdi, Skhiri, Sassi, Ben Romdhane, Mejbri – Achouri, Mastouri.
Le problème :
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Ce système a placé des joueurs clés hors de leurs zones de confort. Yann Valery et Mohamed Ali Ben Romdhane ont semblé perdus dans leurs positionnements hybrides. Au lieu de bloquer le Nigeria, la Tunisie a subi une domination totale (plus de 60% de possession pour les Super Eagles pendant 70 minutes), encaissant trois buts sur des erreurs de placement.
2. Le Coaching Gagnant : Le passage au 4-3-3 et l’effet Tounekti
Le tournant du match intervient à la 61e minute. Blessé et en difficulté, Ben Romdhane cède sa place à Sebastian Tounekti. Ce changement s’accompagne d’un retour au 4-3-3 traditionnel.
L’impact de Tounekti :
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Son entrée a apporté la verticalité qui manquait cruellement. En fixant la défense nigériane sur l’aile, il a libéré des espaces pour Hannibal Mejbri, redevenu maître du jeu au milieu.
Le réveil d’Ismaël Gharbi :
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Entré à la 75e minute à la place d’Elyas Achouri, Gharbi a failli devenir le héros national avec une reprise de volée surpuissante dans les derniers instants (90+6), détournée de justesse par Nwabali.
Note tactique & Recommandation :
La Tunisie a marqué deux fois en 13 minutes après être repassée à quatre défenseurs. Ce constat devrait pousser Sami Trabelsi à abandonner définitivement la défense à trois pour le match capital contre la Tanzanie.
