Tunisie-Tribune (Kosovo)- Plus de deux décennies après la fin de la guerre du Kosovo, les tensions entre Belgrade et Pristina continuent de hanter les Balkans. Mardi, le chef de la mission de l’ONU dans le territoire a exhorté les dirigeants des deux camps à « éviter toute mesure qui pourrait éroder la confiance ».
Devant le Conseil de sécurité, le responsable de la Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK), Milbert Dongjoon Shin, a dressé le constat préoccupant d’un territoire où la méfiance reste vive et les institutions fragiles.
Le Kosovo actuel est né dans la tourmente. En 1998, un conflit éclate entre la Serbie et l’Armée de libération du Kosovo (UÇK), une guérilla issue de la majorité albanaise de cette province serbe déterminée à rompre avec Belgrade. Après 78 jours de frappes aériennes de l’OTAN contre la Serbie, au printemps 1999, la guerre prend fin.


























































