Présidentielle française 2017 : une compétition à quatre, plus serrée que jamais

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  • A dix jours du premier tour de la Présidentielle française, et selon un sondage de  l'institut Elabe pour "Les Echos", Emmanuel Macron est toujours légèrement en tête des intentions de vote.

  • Emmanuel Macron devance Marine Le Pen (en baisse) qui est talonnée à son tour par François Fillon et rattrapés par Jean Luc Mélenchon.

  • Au second tour, Macron, le candidat d’En marche est donné gagnant dans tous les cas de figure. Marine Le Pen se heurte, elle, systématiquement au plafond de verre.

  • Les indécis peuvent faire la différence

Tunisie-Tribune (Présidentielle française 2017) Plus on avance et plus les courbes se resserrent. A seulement dix jours du premier tour de l'élection présidentielle, l'incertitude n'a jamais été aussi grande. Dans le sondage réalisé par l'institut Elabe pour « Les Echos » et Radio classique, les quatre premiers candidats sont, désormais, dans un mouchoir de poche, une fourchette de cinq points : Emmanuel Macron conserve la tête, avec 23,5 % des intentions de vote (+0,5 point par rapport à l'enquête Elabe des 9 et 10 avril), devant Marine Le Pen, à 22,5 % (-1), mais ils sont talonnés par François Fillon, qui regagne 1 point à 20 %, et surtout par Jean-Luc Mélenchon, dont la dynamique se confirme à 18,5 % des intentions de vote, en hausse de 1,5 point.

Des indécis qui peuvent faire la bascule

C'est, à dix jours du premier tour, l'aspect le plus inédit de cette élection présidentielle : les quatre premiers candidats sont désormais dans un mouchoir de poche, avec 5 points d'écart entre le premier d'entre eux, Emmanuel Macron (23,5 %) et le quatrième, Jean-Luc Mélenchon (18,5 %) : on est dans la marge d'erreur, ce qui signifie que d'ici au 23 avril, les lignes peuvent encore bouger. Marine Le Pen conserve la deuxième position, à 22,5 %, et François Fillon, la troisième place du podium, à 20 %.

Le potentiel de participation est en revanche en ligne avec celui de 2012 ou de 2007, avec, à dix jours du scrutin, 63 % des répondants déclarant être « tout à fait certains » d'aller voter et 14 % « quasi-certains ». Soit une participation qui pourrait frôler les 80 %. De même, le niveau des indécis est « de manière globale assez comparable à ceux de 2007 et de 2012 », relève Yves-Marie Cann, directeur des études politiques d'Elabe, avec, aujourd'hui, une moyenne de 30 % des électeurs déclarant pouvoir encore changer de choix. Ce qui est en revanche « inédit », souligne-t-il, c'est la structure de ces indécis, extrêmement nombreux à gauche et en particulier chez Benoît Hamon (44 %). Or, avec des courbes qui se resserrent pour les quatre premiers candidats, le vote de ces indécis pourrait être décisif quant à l'ordre d'arrivée et donc la qualification – ou pas – au second tour.

Macron toujours favori, un socle électoral consolidé

Avec 23,5 % des intentions de vote, en hausse de 0,5 point, le candidat d'En marche demeure le favori de l'élection présidentielle et semble avoir enrayé la baisse qu'il avait entamée il y a trois semaines, après avoir atteint un plus haut le 21 mars à 26 % des intentions de vote. Surtout, Emmanuel Macron qui, il y a encore trois à quatre semaines, ne comptait que 45 % d'électeurs sûrs de leur choix, a vu depuis son socle électoral se consolider puisqu'ils sont aujourd'hui 68 % à se dire « sûrs de leur choix ». C'est proche de la moyenne des candidats (70 %).

 

 

 

 

 

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