BCE : Actuellement, la Tunisie a besoin de toute l’Europe et qu’il faut parler « franchement » des problèmes afin de les résoudre

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Tunisie-Tribune (BCE ) – Le Président de la République Béji Caïed Essebsi (BCE) , interviewé au palais de Carthage, ce jeudi 1er février par le journaliste Français Jean Pierre Elkabbach a assuré que les derniers événements survenus ne peuvent pas être considérés comme une révolution sociale et qu’il s’agit plutôt d’une expression du mécontentement des citoyens, en particulier les jeunes chômeurs.

« Nous poursuivons notre processus démocratique et nous respectons les libertés de la presse, de l’expression et de manifester pacifiquement« , a-t-il noté.

Visite de Macron

Le chef d’Etat a assuré que les relations Franco-Tunisiennes ont toujours été excellentes et que la visite du président Emmanuel Macron, les relations repartiront sur de nouvelles bases, notamment s’agissant de la perspective d’avenir.

Evoquant les accords conclus entre les deux pays, Béji Caïed Essebsi a noté que les discussions avec son homologue ont plus porté sur les jeunes tunisiennes, affirmant que Macron peut être un bon partenaire et un ami dans de pareils moments difficiles.

« Actuellement, la Tunisie a besoin de toute l’Europe et qu’il faut parler « franchement » des problèmes afin de les résoudre« .

Dans le même sens, Caïed Essebsi a affirmé qu’en tant que chef d’Etat, il faut penser aux générations futures.

L’enseignement

Le président de la République a déclaré que depuis l’indépendance, la Tunisie a généralisé l’enseignement à 90% et qu’en revanche, la qualité et les réformes doivent suivre.

Le FMI

Interrogé sur la relation de la Tunisie avec le Fonds Monétaire International, Béji Caïed Essebsi a dit que la Tunisie respecte ses engagements envers le Fonds.

Toutefois, Essebsi a estimé que certains « font un faux procès au FMI » et ce en référence aux multiples constatations relatives à des pressions exercées par le Fonds sur les pays arabes.

« En Tunisie on ne nous fait pas de pressions (…) nous connaissons nos problèmes et nous savons qu’on doit agir et réformer mais qu’il faut avoir les moyens pour le faire« , a-t-il expliqué.

 

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