Tunisie Tribune (Syrie)- Alors que le conflit syrien entre dans sa onzième année, l’Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Geir Pedersen, a regretté, lundi, devant le Conseil de sécurité que l’Organisation n’ait pas été encore en mesure d’aider à mettre fin à ce conflit sanglant.
« La tragédie syrienne restera l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire récente », a déclaré M. Pedersen devant les membres du Conseil.
« En ce sombre anniversaire, je veux commémorer les victimes syriennes et me souvenir des souffrances et de la résilience syriennes face à une violence et à des indignités inimaginables auxquelles tous les Syriens – hommes et femmes, de tous les domaines et de tous les horizons – ont été confrontés pendant dix longues années », a-t-il ajouté.
L’envoyé de l’ONU a regretté l’absence de « progrès réel » dans les pourparlers entre le gouvernement et l’opposition et les divisions entre les membres de la communauté internationale « souvent focalisés sur le soutien d’une partie [ou d’une autre] au conflit ».
« Le monde n’a pas réussi à aider les Syriens (…) à sortir de ce que le Secrétaire général a appelé ‘un cauchemar vivant’ », a-t-il ajouté. « J’exprime le profond regret de l’Organisation des Nations Unies que nous n’ayons pas encore été en mesure de négocier la fin de ce conflit tragique ».