Grande purge à la CAF, pour un redéploiement brutal de la « FIFAfrique »

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Tunisie-Tribune (FIFAfrique) – Une douzaine de cadres de longue date de la Confédération africaine de football ont été licenciés sans préavis le 24 mai dernier, révèle Josimar. Un nouveau signe du déploiement de la « FIFAfrique » au Caire.

 

Deux mois après l’arrivée de Patrice Motsepe à la présidence de la Confédération africaine de football, la FIFAfrique se déploie brutalement au Caire. Au siège de l’instance panafricaine, la journée du 24 mai sera pour longtemps marquée d’une pierre noire. Ce jour-là, une douzaine de salariés de longue date de la CAF, souvent des cadres dirigeants et leurs subordonnés, apprennent qu’ils ne sont plus employés par la Confédération. Au terme d’un minutieux travail de recoupement, le site Josimar publie mardi dernier, une longue enquête retraçant les rapports de pouvoir à l’œuvre derrière cette journée des longs couteaux à la sauce « FIFAfricaine ».

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African football will long remember 24 May 2021. Early that day, over a dozen CAF employees, many of them senior executives, learnt that they had lost their positions. No warning had been given. No explanation was provided. https://t.co/YZOtkZm6uZ

Car c’est bien la main de Zurich, personnifiée par le secrétaire général Véron Mosengo Omba, congolais de naissance et suisse de nationalité (la CAF autorise désormais les non-Africains à exercer des fonctions en son sein, ndlr), et téléguidée par des hommes de confiance de Gianni Infantino, qui se trouve derrière cette série de licenciements secs, sans préavis ni justification, sinon le rapport remis dernièrement par Pricewaterhousecoopers (PWC) à la CAF. Nos confrères rapportent en outre les démissions du directeur commercial de la CAF, Ali Aissaoui, et de son vice-secrétaire général, Anthony Baffoe, sans toutefois confirmer si celle de l’ancien défenseur ghanéen a été acceptée en haut lieu. Voilà qui vient éclairer d’un jour nouveau le report aussi brutal qu’inattendu du tirage au sort de la prochaine CAN, qui était prévu le 25 juin à Yaoundé. Le prétexte invoqué, en l’occurrence des raisons « logistiques » liées à la pandémie de Covid-19, n’avait convaincu personne au moment de l’annonce.

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