Tunisie Tribune (COP26) – La présidence britannique de la COP26 de l’Onu sur le climat a publié samedi une proposition visant à garantir le déblocage par les pays riches de financements suffisants pour permettre aux nations les plus pauvres de faire face au réchauffement de la planète, après des promesses non tenues.
Cette COP26, qui était censée se terminer vendredi soir, joue les prolongations ce samedi.
La question du financement s’est avérée l’un des problèmes les plus difficiles à résoudre lors des négociations qui durent depuis deux semaines à Glasgow, en Écosse.
Les pays en développement affirment que les pays riches, dont les émissions sont principalement responsables des changements climatiques d’origine humaine, n’ont pas tenu leur engagement pris de longue date de mobiliser 100 milliards de dollars par an à partir de 2020 pour les aider à faire face aux conséquences du réchauffement de la Terre.
Le nouveau projet de document doit être approuvé en séance plénière par les quelque 200 pays représentés au sommet.
Il prévoit la rédaction, l’an prochain par un comité des Nations Unies, d’un rapport sur les progrès accomplis dans la mobilisation des 100 milliards de dollars. Le sujet ferait également l’objet de réunions ministérielles en 2022, 2024 et 2026.
Les contrôles réguliers ont pour objectif de maintenir la pression sur les pays riches afin qu’ils tiennent leurs engagements.
Le texte proposé par la présidence britannique « note avec une vive inquiétude » que les 100 milliards de dollars n’ont toujours pas été rassemblés et exhorte les pays à augmenter leurs contributions pour y parvenir.
Les pays riches espèrent atteindre les 100 milliards de dollars en 2023, voire dès l’an prochain.
L’Union européenne et l’Italie élaboraient vendredi une proposition de dernière minute utilisant des droits de tirage spéciaux pour garantir que l’objectif soit atteint dès 2022, a déclaré un responsable de l’UE.
