Le Monde… à l’envers : « En Tunisie, le désarroi des députés privés de Parlement »

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Tunisie-Tribune (le désarroi des députés) – au lieu de parler de la souffrance et du désarroi du peuple tunisien, le journal « Le Monde » mettait en relief, il y a quelques jours, le désarroi des députés tunisiens dont l’activité a été gelée par les mesures du 25 juillet dernier  (suite à leurs lamentables et irresponsables comportements), en titrant : « En Tunisie, le désarroi des députés privés de Parlement « .

Avec le grand respect qu’il voue aux institutions et à la Démocratie, dans l’une de ses Tribunes libres, Farouk Boughedir n’a pas hésité à pointer du doigt ce phénoménal paradoxe qui bouscule les traditions, et parle d’un « Monde à l’Envers… »

Nous n’avons pas l’habitude de critiquer des confrères, mais, si désormais «Le Monde marche sur la tête» en négligeant de faire les vrais diagnostics, la moindre des choses serait de laisser la plume de notre « Robin des Bois et analyste » exprimer son ras-le-bol et donner libre cours à son éclairage… qui se présente comme suit :

Le Monde… à l’envers !

  • Tribune libre de
  • Farouk Boughedir

« Donc, si je comprends bien, le problème principal de notre pays ce sont les 217 députés dont la première décision en 2011 a été de doubler leurs salaires, puis de s’engraisser par des primes et des indemnités aberrantes, pour finir par offrir au monde (le vrai) un spectacle lamentable jetant le discrédit et la honte sur tout le pays.

 Décodons cet article :

 Il semble que « Le Monde », qui a toujours été considéré comme un journal sérieux, veut aujourd’hui se faire du fric.. !

 Un titre pareil (aberrant pour nous, Tunisiens), interpelle les Français et (donc) fait vendre en France… Dans un pays où, chaque parlementaire est élu par sa région, ce qui implique des responsabilités devant ses électeurs.

Le Monde devrait préciser que :

 1/ Chez nous, en Tunisie, depuis la révolution les députés sont devenus éligibles par listes, (et ce, sans parler du Tourisme parlementaire, très en vogue en Tunisie, au sein de l’ARP) donc responsables vis-à-vis d’électeurs anonymes pour ne pas dire « devant personne ». Des repris de justice peuvent même tranquillement siéger dans notre Parlement (le bulletin N°3 n’étant pas exigé au préalable) …

J’ajouterai que l’absence de ces députés (appelés Représentants du Peuple) est apaisante. 

2/ Les problèmes prioritaires du pays s’appellent inflation, chômage, corruption…

Donc Madame la correspondante du Monde, épargnez-nous de ces titres ridicules et faites au mieux pour redorer le blason de ce qui fut un grand journal et pourrait le demeurer. »

 

  • « En Tunisie, le désarroi des députés privés de Parlement « 
  • Notons que dans ce même article du journal Le Monde, sous ce même titre largement contesté, a été citée une déclaration de la députée Samia Abbou (élue successivement aux trois scrutins législatifs de l’après-révolution) qui confirme les déclarations de Farouk Boughedir quant à la solvabilité de cette Assemblée :
  • « Le 25 juillet était nécessaire, car j’ai vu le Parlement devenir un lieu de corruption et de conflits autour d’intérêts personnels, mais ce qu’il s’est passé ensuite n’est pas ce à quoi nous nous attendions »,

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