Indice annuel sur la misère : la Tunisie classée 43e parmi les pays les plus miséreux du monde

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Tunisie Tribune (Indice annuel sur la misère) – La misère ne cesse de sévir dans de nombreux pays du monde. Pauvreté, chômage, inflation, dérèglement climatique, conflits armés… les causent en sont multiples, mais la conséquence est la même : l’humanité est encore loin de la promesse du bonheur universel dont elle a rêvé au lendemain de l’an 2000.

Le HAMI (Indice annuel de Hanke sur la misère) classe 157 pays du monde selon le degré de « misère » qui y règne, du plus miséreux au moins miséreux. L’indice de Hanke prend en compte trois critères : taux de chômage, taux d’inflation, coût du crédit bancaire, auxquels il soustrait le taux de croissance annuel du PIB par habitant.

La Tunisie a été classée à la 43ème position, sur 157 pays, dans le dernier classement de l’indice annuel de la misère qui calcule le score de chaque pays en se basant sur le taux de chômage, l’inflation, les taux de prêts bancaires, et la variation annuelle en pourcentage du PIB réel par habitant.

 En effet, la Tunisie a hérité d’un score de 46,905, qui la pace à la 19ème position sur le plan continental et la 8ème dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).

En Afrique, les trois pays les plus vulnérables économiquement sont le  Zimbabwe, le Soudan et l’Angola (13e).

Alors qu’en région MENA, le classement des économies les plus précaires est composé de la Syrie (3ème mondial), suivie par le Liban (4ème mondial) et le Yemen (7ème mondial). Viennent ensuite, l’Iran (19ème mondial), la Libye (30ème mondial), la Jordanie (31ème mondial), l’Algérie (41ème mondial), et donc la Tunisie.  La Mauritanie (44ème mondial) et l’Irak (50ème mondial) clôturent ce top 10.

Bien que la Tunisie occupe une place relativement élevée dans ce classement, il convient de souligner  toutefois une  légère amélioration au cours de ces dernières années, malgré une conjuncture socio-économique difficile où l’inflation a attaint des chiffres records et par conséquent le pouvoir  d’achat va de plus d’plus s’éroder.

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