L’Algérie & le Maroc au Sommet des BRICS (22-24 Août) …pour une refonte du système financier mondial du Sud (détails)

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Tunisie-Tribune Economique (L’Algérie et le Maroc au prochain sommet des BRICS) – le prochain sommet des BRICS, se tiendra du 22 au 24 Aout 2023 en Afrique du Sud, les supputations vont bon train sur deux sujets principaux : l’élargissement de cette organisation à de nouveaux membres et l’adoption éventuelle d’une monnaie commune, pour s’affranchir du dollar.

La nouvelle liste compte 23 candidats dont cinq pays Africains

En effet, les dirigeants des BRICS se réunissent donc à Johannesburg pour discuter notamment de l’élargissement de l’organisation. La ministre sud-africaine des affaires étrangères, Naledi Pandor, a dévoilé la liste des pays qui ont officiellement demandé à rejoindre les BRICS. Jusqu’ici partiellement confidentielle, la liste compte 23 candidats dont cinq pays Africains : Algérie, Sénégal, Égypte, Nigeria et le Maroc qui fait aussi le choix des BRICS.

…dont huit pays arabes

Notons aussi que Huit pays arabes sont donc candidats à rejoindre le groupe des BRICS. L’Algérie, candidate de longue date à l’entrée des BRICS, commencera par un statut d’observateur, a fait savoir le Président algérien. L’Algérie a obtenu l’accord du groupe pour cette « première phase », a fait savoir le Président algérien à une quinzaine de jours du sommet des BRICS à Johannesburg.

Déclaration de Naledi Pandor, ministre des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud

« Le thème reflète notre conviction quant aux bénéfices qu’un partenariat de l’Afrique avec les Brics peut apporter à long terme », a déclaré lors d’un point presse la ministre des Affaires étrangères Naledi Pandor.

« Les pourparlers viseront aussi à battre le rappel des investissements sur le continent, » a-t-elle ajouté.

 

A propos du BRICS

BRICS est un acronyme pour désigner un groupe de cinq pays qui se réunissent depuis 2011 en sommets annuels : Brazil, Russia, India, China, South Africa).

Avant l’ajout de l’Afrique du Sud en 2011, le groupe était appelé BRIC, terme initial forgé en 2001 et qui a conduit à l’organisation des premiers sommets à quatre pays en 2009.

  • « Les BRIC sont des pays à forte croissance, dont, au début du xxie siècle, le poids dans l’économie mondiale augmente.

Selon une étude de la banque d’investissement Goldman Sachs, l’économie des pays du groupe BRIC allait rapidement se développer ; le PIB total des BRIC devrait égaler en 2040 celui du G6 (les États-Unis, l’Allemagne, le Japon, la France, le Royaume-Uni et l’Italie).

  • Regroupés, les BRIC pourraient faire contrepoids au G8 (dont la Russie fait pourtant déjà partie). 
  • « Les arguments soutenant cette étude sont que ces économies ont adopté l’économie de marché, et ont engagé les réformes leur permettant de s’intégrer dans l’économie mondiale, notamment l’éducation, les Investissements directs à l’étranger (IDE), la création d’entreprise»

Dilma Rousseff, dent de la banque BRICS, plaide pour une nouvelle structure financière au service des pays du Sud

Depuis 2023, la NBD est présidée par Dilma Rousseff économiste et femme d’État brésilienne. Elle a été présidente de la république fédérative du Brésil du 1er janvier 2011 au 31 août 2016. Liste des pays membres de la NBD.
  • Dilma Rousseff, dent de la banque BRICS, plaide pour une nouvelle structure financière au service des pays du Sud.
  • La structure proposée vise à canaliser efficacement la liquidité et à promouvoir les investissements à long terme en monnaies locales.
  • Rousseff a souligné l’importance stratégique du multilatéralisme dans l’ordre mondial multipolaire émergent.
  • La banque BRICS a étendu son influence au-delà du bloc d’origine, incorporant le Bangladesh, l’Égypte, les Émirats arabes unis et peut-être l’Argentine et le Honduras.

La réforme de la structure financière mondiale est devenue un cri de ralliement pour la New Development Bank (NDB), plus communément appelée banque BRICS.

Dilma Rousseff, dent de la banque et ancienne dirigeante du Brésil, a passionnément plaidé en faveur d’un cadre financier qui répond spécifiquement aux besoins uniques des pays du Sud.

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