SNJT : un manque de vision de l’État à l’égard des médias

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Tunisie-Tribune (Médias)- « L’informalité dans les Médias », tel était l’intitulé de la session spéciale du samedi 9 décembre, organisée dans le cadre de la 37ème édition des Journées de l’Entreprise (JES 2023).

Lors de son intervention, Zied Dabbar, président du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), a lancé un appel urgent à l’action et à la réflexion, au moment où les médias tunisiens sont confrontés à des défis financiers.

En se basant sur des initiatives européennes innovantes, telle que la loi obligeant les entreprises à verser une partie de leurs bénéfices pour soutenir les médias, Zied Dabbar a rappelé que le Parlement Européen vient de réviser les lois fiscales sur les réseaux sociaux, et ce, dans le but de protéger les droits d’auteur. C’est ce qu’il faut faire, d’après lui, en Tunisie.

En outre, il a appelé les journalistes à créer leur propre entreprise de médias pour garantir une information fiable, regagner la confiance du grand public et protéger la presse nationale de la mainmise de l’argent.

Il a également estimé que la transition digitale est une obligation pour les médias traditionnels, leur permettant d’avoir une plus grande influence sur l’opinion publique.

Néanmoins, M. Dabbar a évoqué un manque de vision de l’État à l’égard des médias, affirmant qu’il y a aujourd’hui un grand problème dans ce secteur, des institutions médiatiques sont entrain de fermer leurs portes et d’autres souffrent pour leur pérennité en raison des problèmes financiers.

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