Tunisie-Tribune (Guerre à Gaza)- Aux États-Unis, des universités sont accusées de réprimer les étudiants qui protestent contre la guerre d’Israël à Gaza, braquant les projecteurs sur la question de la liberté d’expression dans le monde entier, selon une experte indépendante des droits humains de l’ONU, Irene Khan.
Partout dans le monde, des manifestations ont appelé à la fin de la guerre, qui a débuté en octobre à la suite d’attaques menées par le Hamas contre Israël, qui ont fait 1.200 morts et 250 personnes prises en otages, dont une centaine sont toujours en captivité à Gaza.
Depuis lors, selon le ministère de la Santé de l’enclave palestinienne, les opérations militaires israéliennes ont tué plus de 34.000 Palestiniens à Gaza, désormais confrontée à une famine due, selon des agences des Nations Unies, aux restrictions imposées par Israël à l’acheminement de l’aide.
Lors d’un entretien exclusif à ONU Info, l’experte a soutenu que la manière dont la liberté académique est restreinte aux États-Unis porte atteinte aux droits des personnes à manifester contre la guerre et l’occupation en cours, y compris sur les campus des université d »élite de l’Ivy League telles que les universités de Columbia, Harvard et Yale.