CORONAVIRUS : Voici enfin la vraie origine de cette maladie

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Tunisie-Tribune (Coronavirus) – L’origine réelle de cette nouveau Coronavirus appelé Covid-19 fait beaucoup jaser dans le monde. Si plusieurs versions ont jusque-là été données, en voilà une qui semble plus crédible cette fois-ci.

En effet, selon certains chercheurs, cette maladie tirerait son origine de l’espèce animale plus précisément du Pangolin. C’est ce que nous explique Éric Delaporte, spécialiste du VIH, chercheur à l’Institut de la recherche pour le développement et praticien au CHU de Montpellier.

« Ce qui est sûr c’est qu’on trouve chez la chauve-souris un virus très proche à 96%, donc la chauve-souris peut être un réservoir de ce virus, mais 96% ça ne fait pas la totalité du virus. Qu’est-ce qui a dû se passer ? Là il y a eu une publication très intéressante qui a relancé la piste du pangolin. On a retrouvé des traces de virus chez le pangolin. Les pangolins sont des pangolins de la région de la Malaisie qui ont été étudiés. Et chez ces pangolins, on a retrouvé un virus très proche également. L’hypothèse qui fait jour aujourd’hui, c’est que le virus de la chauve-souris, qui, naturellement ne pouvait pas contaminer l’homme, en allant dans un hôte intermédiaire, le pangolin – les pangolins sont eux aussi infectés par les coronavirus – et en se recombinant, le virus de la chauve-souris a acquis la clé nécessaire pour pouvoir infecter l’homme. C’est l’hôte intermédiaire. »

Par ailleurs, s’agissant de son mode de contamination si rapide au sein de la population, Serge Morand essaie également de nous faire montre de ce qui explique cela : « Avec ce qu’on en sait maintenant, il était tranquillement dans une chauve-souris au mois d’octobre, quelque part en Asie, et cinq mois plus tard, il est dans toutes les populations humaines sur toute la planète. C’est absolument incroyable et invraisemblable cette rapidité. Donc c’est peut-être ça aussi, nous avons une empreinte humaine de plus en plus importante, du fait d’un changement complet de notre relation à la planète, du fait aussi d’un accaparement des ressources naturelles, pas que vivantes, qui est liée à une globalisation, et cette globalisation aussi en retour fait que les risques deviennent systémiques, ils deviennent finalement, pandémiques, et ça s’accélère dans les dernières décennies. »

En un mot, sa propagation est due en grande partie à notre mode de vie et à nos rapports souvent très étroits avec certains animaux

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