Déclaration du Cercle Kheireddine à propos des événements du 25 juillet

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Tunisie Tribune (Déclaration du Cercle Kheireddine)- Le Cercle Kheireddine tient à rendre hommage au courage de toutes les personnes qui ont rendu cela possible et à la hardiesse du Président de la République pour les mesures qu’il a prises pour le salut de la Tunisie. Un immense espoir est né ; les Tunisiennes et les Tunisiens reprennent goût à la vie ; ils croient possible un avenir meilleur. La démocratie n’est pas la cause de notre malheur ; elle est l’événement qui a fait de nous un peuple fier et libre ; elle nous donne des moyens plus grands pour accéder à la prospérité partagée.

Pour que ce 25 juillet ne soit pas une page sans lendemain, il faut que la démocratie tunisienne renaisse de ses cendres, qu’elle soit une démocratie vibrante, que les gouvernants deviennent au service des gouvernés, que le fossé, l’abîme, qui sépare la société de ses élites politiques soit rapidement comblé, que la justice sociale soit activée. Les libertés, toutes les libertés publiques, individuelles et collectives, doivent être scrupuleusement respectées ; l’indépendance de la justice et l’Etat de droit doivent être restaurés ; la lumière doit être faite sur les assassinats des martyrs ; les procès doivent être des procès équitables et transparents.

La Tunisie ne doit pas rater ce nouveau rendez-vous avec l’histoire.

La confiance de nos investisseurs doit être restaurée ; nos partenaires internationaux doivent être rassurés : la Tunisie est un pays libre, accueillant et ouvert.

La sortie de la crise politique, sanitaire, économique, sociale et morale que traverse notre pays doit être une œuvre collective, à laquelle la société civile et la jeunesse au premier rang doivent être les agents, le levain.

Le travail, la lutte contre la rente et la corruption, les compétences et la créativité doivent être mobilisés afin de définir un nouveau contrat social basé sur la participation, l’excellence, la transparence et la dignité.

De nos échecs et de nos avancées, il nous faut tirer les leçons. Toute la vérité et toute la lumière doivent être faites sur les abus et les erreurs de cette dernière décennie. Quitte à condamner et par la suite, s’il le faut, pardonner. Ensemble, nous devons mettre les fondements de la IIIe République : une République démocratique, prospère et juste dans laquelle l’activité politique est soumise à la morale, et les gouvernants sont au service des gouvernés. Une République dotée d’une nouvelle Constitution fondée sur un équilibre des pouvoirs et un système de contre-pouvoirs à laquelle le peuple aura contribué à travers un référendum.

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