Tunisie-Tribune (Présidentielle Française & intentions de vote) – selon le dernier sondage sur les intentions de vote publié par LeParisien, 72 % des interrogés déclarent être sûrs d’aller voter, dimanche prochain, pour le premier tour de l’élection présidentielle. Ce taux n’a jamais été aussi élevé. Mercredi dernier, seuls 69 % des sondés indiquaient qu’ils participeraient.
Marine Le Pen progresse.
Le sondage montre que Marine Le Pen atteint désormais les 22 % d’intentions de vote, une première depuis le 12 mars. C’est d’ailleurs elle qui compte le plus de personnes sûres de leur choix. Pour 85 % des interrogés ayant indiqué vouloir voter pour la candidate Rassemblement national au premier tour, cette décision est «définitive».
Mélenchon dans une dynamique positive
La courbe de Mélenchon est, elle aussi en hausse depuis la fin de la semaine dernière et se fixe à 17 % des intentions de vote. Le trio de tête, emmené par Emmanuel Macron, se détache ainsi un peu plus du reste du peloton.
Eric Zemmour recule encore
A l’opposé, c’est une semaine difficile dans les sondages pour le polémiste d’extrême droite, Eric Zemmour. En un jour, il a perdu 1,5 % des intentions de vote et stagne à 8,5 %, juste devant Valérie Pécresse, qui est à 8 %. Cette dernière ligne droite ne semble pas profiter à Zemmour, en chute quotidienne d’âpres ce même sondage, depuis mercredi dernier, où il était encore à 11,5 %. Une information qu’il ne prend sans doute pas en compte, lui qui assène régulièrement que les sondages se trompent et que les sondeurs sont «perdus».
Pour ce qui est des intentions pour le second tour, elles paraissent stagner. En cas de confrontation entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, 54 % des interrogés, ayant l’intention de s’exprimer, voteront pour le président sortant et 46 % pour la candidate du Rassemblement national. Ces chiffres n’ont pas bougé, depuis le début de la semaine.
L’écart se creuse en revanche, ce sondage indiquant, en cas de second tour entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon. Le premier se voit créditer de 60 % des intentions de vote, le second de 40 %.
