Choose : la France vient d’attirer 6,7 milliards d’euros d’investissements étrangers et 4000 emplois à créer !

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Tunisie Tribune (Choose) – Le chef de l’État français doit recevoir ce lundi près de 180 patrons étrangers dans le cadre du sommet Choose France au château de Versailles. Cet événement devrait être l’occasion de redorer l’image de la France à l’étranger après une période électorale bien moins favorable que prévu pour le chef de l’Etat. Sur les 14 investissements étrangers prévus, la grosse annonce concerne ST Microelectronics et Global Foundries, lesquels vont annoncer un investissement proche de 4 milliards d’euros pour créer une usine de semi-conducteurs en France.

Les dirigeants de Coca Cola , Disney, Citigroup, JP Morgan et Morgan Stanley, Merck, Fedex, Randstad ou encore Accenture ont été annoncés. Plusieurs fonds seront également là comme Ardian ou Tikehau « pour montrer le savoir-faire de la France ». Bruno Le Maire doit recevoir les patrons étrangers lundi midi pour le déjeuner avec plusieurs autres ministres également conviés à ce sommet avant plusieurs tables-rondes et entretiens bilatéraux dont certains devraient se dérouler à huis clos.

Cet événement intervient dans un contexte politique et économique beaucoup moins favorable qu’il y a cinq ans. Les résultats des élections législatives au mois de juin vont sans doute obliger le gouvernement à chercher des compromis à l’Assemblée nationale pour faire passer son programme de réformes parfois contestées. En outre, la guerre en Ukraine et la crise énergétique ont plongé un grand nombre d’entreprises dans un épais brouillard.

Beaucoup d’investisseurs internationaux pourraient reporter ou annuler certains projets dans les cartons avant l’éclatement du conflit. Sur le front social, la poussée inflationniste est en train d’alimenter la grogne sociale. Partout sur le territoire, des mouvements de grève et des revendications salariales se multiplient à l’intérieur des entreprises. Pour le gouvernement, cette opération de communication est l’occasion de redorer l’image de l’économie hexagonale à l’étranger, fragilisée par tous ces mouvements sociaux.