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Les Elections législatives en Italie pourraient déboucher sur l’accession d’une femme au poste de Première ministre et une victoire de l’extrême droite

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Tunisie-Tribune (Elections législatives en Italie) – Les élections législatives, de ce dimanche 25 Septembre 2022, en Italie, pourraient déboucher sur une double première :

  • L’accession d’une femme au poste de présidente du Conseil (Première ministre).

  • Et, surtout, une victoire de l’extrême droite,

Voire, une femme qui se retrouverait pour la première fois seule aux commandes du pays depuis 1945. En effet, 50 millions d’Italiens sont appelés aux urnes, ce dimanche, pour élire leur parlement.

Entre Giorgia Meloni et Matteo Salvini, le jeu des 7 différences

Les faits :

Les Italiens se rendent aux urnes ce dimanche 25 septembre 2022, pour les élections législatives. Le parti d’extrême droite Fratelli d’Italia, dirigé par Giorgia Meloni, est donné favori par les instituts de sondages. La leader de la formation post-fasciste se différencie de son allié de la Ligue, Matteo Salvini.

Alliés au sein de la coalition centrodestra (« centre droit »), les chefs de file des deux partis s’écharpent régulièrement sur certains aspects de leurs programmes respectifs. Ces divisions ne devraient toutefois pas empêcher la formation d’un gouvernement commun en cas de victoire.
Avant même les idées, la rhétorique employée par Giorgia Meloni et Matteo Salvini diffère. La présidente de Fratelli d’Italia a tiré les leçons de la chute de popularité de son allié. La tonalité populiste et anti-élite chère à ce dernier est absente des discours de Giorgia Meloni, soucieuse d’éviter les outrances.

« Je suis Giorgia, femme, Italienne, et chrétienne »

De même, bien que cette dernière ait admis publiquement sa foi, elle reste attachée à la laïcité. Elle n’use pas de l’imagerie religieuse tandis que son homologue de la Ligue se montre le crucifix au cou ou entouré d’icônes de la Vierge Marie.

Relations avec le Kremlin

La guerre en Ukraine a mis en lumière des divergences en matière de politique étrangère. Fervente atlantiste, partisane du maintien de l’Italie dans l’Otan, Giorgia Meloni s’oppose frontalement à son allié quant aux relations avec Moscou.

Elle condamne l’invasion depuis le premier jour. « Les données dont nous disposons nous disent que les sanctions produisent leur effet », affirme-t-elle. Matteo Salvini, lui, soutient que les sanctions contre la Russie sont inefficaces.

Crise énergétique

Dépendante à 40 % de la Russie pour le gaz, l’Italie subit une hausse considérable des prix de l’énergie. Matteo Salvini prône un plan de 30 milliards d’euros pour apaiser les effets de la crise. Plus à cheval sur la maîtrise du déficit, Giorgia Meloni a mis en garde son homologue : « C’est un choix que l’on ne fait jamais à la légère. C’est l’argent de la dette que l’on lègue à ses enfants et sur lequel on paie des intérêts. »

L’Union européenne

Les deux leaders ne cachent pas leur défiance face à Bruxelles. « Si je gagne, pour l’Europe, les plaisanteries sont finies », avertissait la quadragénaire lors d’un meeting de campagne. Jusqu’à récemment, son parti plaidait d’ailleurs pour la sortie de l’euro.

Quant à Matteo Salvini, après s’être tu sur la question européenne (en raison du plan de relance dont l’Italie est le premier bénéficiaire et de son soutien au gouvernement Draghi), il a repris ses critiques à l’égard de l’UE.

 

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