Tunisie Tribune (Meta) – Dans un message adressé à ses employés et rendu public, Mark Zuckerberg, patron de Meta, maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp annonce le licenciement de 11 000 employés sur les 87 000 de sa société. Cela représente 13% des effectifs. Les embauches sont gelées jusqu’au premier trimestre 2023 et les dépenses discrétionnaires sont réduites.
Mea Culpa de Mark Zuckerberg sur sa gestion
Le dirigeant de 38 ans explique ces licenciements par le fait d’avoir cru dans l’accélération des usages en ligne et du e-commerce déclenchée par la crise sanitaire du Covid-19 et d’avoir investi considérablement. Mais « le commerce en ligne est revenu aux tendances antérieures, et le ralentissement macroéconomique, la concurrence accrue et la perte de signal dans les publicités [NDLR : il s’agit de la référence aux restrictions dans le ciblage des mobinautes imposées par Apple sur les iPhones, de la disparition des cookies tiers et des contraintes générales dans le suivi des internautes désormais imposées] ont entraîné une baisse de nos revenus par rapport à ce à quoi je m’attendais. Je me suis trompé et j’en assume la responsabilité » déclare Mark Zuckerberg.
Meta a embauché à tour de bras ces dernières années. En 1 an, de septembre 2021 à septembre 2022, le groupe avait embauché 19 000 personnes, soit une hausse de 28% de ses effectifs. Et en septembre 2021, le groupe employait 68 000 personnes, en hausse de 20% par rapport à septembre 2020.
Des réductions du nombre d’employés ont lieu dans chaque organisation de la famille d’applications et des laboratoires. Certaines équipes seront plus touchées que d’autres. Meta prévoit d’embaucher moins de personnes l’année prochaine. Les équipes commerciales sont plus substantiellement restructurées. « Cela ne reflète pas l’excellent travail accompli par ces groupes, mais ce dont nous avons besoin pour aller de l’avant » commente Mark Zuckerberg.
