Stellantis investit 300 millions d’euros dans son usine du Maroc pour produire plus de Peugeot 208 et de Citroën Ami en Afrique

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Tunisie Tribune (Stellantis) – Le constructeur renforce ses investissements dans l’usine de Kénitra au Maroc, sa plateforme de production en Afrique et au Moyen-Orient qui pourra fabriquer 400.000 véhicules par an en visant un million à l’horizon 2030. Le PDG Carlos Tavares, qui songe à se retirer de Chine, ambitionne de devenir « leader (…) et une marge à deux chiffres » dans la région.

Stellantis parie sur l’Afrique et le Moyen-Orient. Le géant automobile issu de la fusion entre Fiat-Chrysler et PSA a annoncé mercredi dans un communiqué un investissement de 300 millions d’euros dans son usine de Kénitra au Maroc. Le site, créé en 2019 avec un investissement initial de près de 600 millions d’euros, produit actuellement 200.000 véhicules par an.

« Aujourd’hui, Stellantis annonce le doublement de la capacité de production du site pour atteindre 400.000 véhicules par an auxquels s’ajouteront 50.000 objets de mobilité électrique », précise le communiqué de Stellantis, qui vante l’usine de Kénitra comme l’un des « meilleurs sites industriels de Stellantis » au monde.

Le Maroc, base de la production de Stellantis dans la région

Parmi les véhicules produits figurent des versions d’entrée de gamme de la 208 ou la Citroën Ami. La montée en puissance de la production devrait permettre de créer 2.000 emplois supplémentaires sur le site, assorti d’un plan de formation pour les ouvriers actuels.

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Sur une nouvelle plateforme de production dite « smart car » seront fabriqués des véhicules à destination du marché régional. Avec ses 300 millions d’euros investis au Maroc, Stellantis conforte son partenariat industriel signé en 2015 et confirmé en 2021 avec le royaume chérifien qui cherche à développer sa filière automobile locale, notamment sur les véhicules électriques.

1 million de véhicules en 2030 en Afrique et au Moyen-Orient

L’industriel veut faire du Maroc la base de sa production de véhicules en Afrique et au Moyen-Orient, une zone qui représente actuellement près de 5% de ses ventes encore très concentrées sur l’Europe et surtout l’Amérique du Nord. L’implantation de Kénitra au bord de l’Atlantique mais à une 200 kilomètres du détroit de Gibraltar lui offre une position centrale pour exporter vers l’Afrique sub-saharienne, le Moyen-Orient mais aussi le sud de l’Europe.

Alors que le PDG de Stellantis Carlos Tavares souhaite retirer progressivement les usines du groupe en Chine en raison des tensions géopolitiques et du risque de blocage, le groupe mise sur « l’Afrique et le Moyen-Orient comme un marché en croissance (…) et un troisième moteur pour Stellantis, aux côtés de l’Amérique du Nord et de l’Europe », affirme le dirigeant dans le communiqué de Stellantis et dit ambitionner sur place « une place de leader sur le marché et une marge à deux chiffres ». Pour cela, Stellantis vise la production d’un million de véhicules par an dans la région en 2030.

 

 

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