Tunisie, 5ème pays au monde le plus vulnérable au risque de sécheresses

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Tunisie-Tribune (risque de sécheresses)- Les résultats de l’étude sur “les effets macroéconomiques du changement climatiques et enjeux d’adaptation” : apports du modèle GEMMES-Tunisie, rendus publique récemment par l’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Études Quantitatives (ITCEQ), suggèrent que les impacts économiques et financiers du changement climatique seraient “significatifs” et “négatifs”, à défaut d’action, a souligné aujourd’hui le secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Économie et de la Planification, chargé des petites et moyennes entreprises (PME), Samir Abdelhafidh.

Les résultats du modèle GEMMES (General Monetary and Multisectoral Macrodynamics for the Ecologicial Shift) développé en partenariat avec l’Agence française de développement (AFD) ont révélé que les politiques d’adaptation sectorielles nécessitent des coûts d’investissements importants, a-t-il ajouté lors d’une conférence-débat consacrée à cette étude, organisée à l’initiative de l’ITCEQ.

Selon lui, il est impératif aujourd’hui de mettre en place une stratégie d’adaptation intégrée s’articulant autour des différents secteurs économiques, faisant appel à l’innovation, à la recherche, et au développement. L’objectif étant de stimuler la productivité et la croissance à moyen et long terme en vue de favoriser une trajectoire de développement durable pour la Tunisie.

A la lumière des résultats de cette étude, a-t-il dit, il est recommandé de diversifier les leviers de financement d’origine publique, privée et extérieure afin de réaliser les investissements nécessaires en matière d’adaptation au changement climatique.

Les répercussions économiques du changement climatique en Tunisie, un pays à forte dépendance aux importations agroalimentaires sont susceptibles d’aggraver ses déséquilibres internes et externes, faute d’actions énergiques en matière d’atténuation et d’adaptation, a prévenu le secrétaire d’Etat, rappelant que son gouvernement, conscient de ces risques, a hisser la question écologique au premier rang des priorités nationales inscrites dans le plan de développement 2023/2025.

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