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DDM FREDERIC CHARMEUX - SUR LES BOULEVARD , 5 EME SAMEDI DE MANIFESTATION CONTRE LE PASS SANITAIRE

Manifestations anti pass sanitaire en France : plutôt hétéroclites criant «stop coronafolie» ou «reprends ton pass Macron et dégage» (détails & analyse)

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  • Un cinquième samedi de manifestations anti pass sanitaire  avec un large éventail de mots d’ordre tels que :
  • « libérons la France »,
  • « stop coronafolie »
  • ou « reprends ton pass Macron et dégage ».

Tunisie-Tribune (Manifestations anti pass sanitaire en France) – Six jours après l’entrée en vigueur de l’extension du pass sanitaire, celui-ci continue de susciter interrogations et défiance. Pour la cinquième semaine consécutive, des manifestations sur tout le territoire français ce week-end.

Contre le pass sanitaire

De Paris à Marseille et de Lille à Toulouse, des dizaines de milliers d’opposants de tous bords au pass sanitaire ont manifesté pour le cinquième samedi d’affilée « pour la liberté de choisir », après la généralisation du dispositif dans la plupart des lieux publics. La journée s’est déroulée sans incident d’envergure.
En fin de journée, le ministère de l’Intérieur a fait état de onze interpellations et d’un membre des forces de l’ordre blessé.
  • A Paris, où 13 900 personnes ont manifesté, les deux principaux cortèges ont battu le pavé derrière un large éventail de mots d’ordre tels que « libérons la France », « stop coronafolie » ou « reprends ton pass Macron et dégage ».
  • Entamée au cœur de l’été, cette mobilisation antigouvernementale hétéroclite continue de mobiliser. Au moins 47 700 manifestants, selon la police, ont défilé hier dans le Sud-Est, sans incident. Ils étaient 22 000 à Toulon (19 000 la semaine dernière) et 6 000 à Nice (10 000 le 7 août).
  • Ils étaient 7 500 à Montpellier, 6 000 à Marseille, 4 200 à Bordeaux, 3 200 à Toulouse (contre 5 000 samedi dernier), 3 000 à Lyon ou 2 650 à Lille.

Sur l’ensemble du territoire, ils étaient 214 845 à être descendus dans la rue hier selon le décompte du ministère de l’Intérieur. C’est un peu moins que la semaine dernière (237 000 personnes avaient été comptabilisées).

Des primo-manifestants apolitiques aux antisémites en passant par des soignants et des pompiers en tenue

La contestation attire aussi bien familles et primo-manifestants apolitiques que soignants ou pompiers en tenue et dépasse la seule mouvance anti-vaccin ou complotiste. Une frange de ce mouvement très divers, sans véritable tête, assume son antisémitisme. Une autre n’hésite pas à qualifier de « collabos » centres de vaccination ou pharmacies, parfois victimes d’actes de malveillance. Dans les cortèges, le nom du chef de l’Etat est parfois violemment brocardé.

…voire aussi un un mouvement particulièrement fustigé

Ces accusations agacent le gouvernement. Depuis la Martinique reconfinée, le ministre de la Santé Olivier Véran a fustigé jeudi un mouvement « dont on parle beaucoup trop », et qui arbore « des pancartes extrêmement bariolées et des motifs parfois extrêmement douteux, voire complètement crades. »

Un dialogue de sourds entre manifestants et gouvernement

L’exécutif espère toujours convaincre les indécis pour atteindre l’objectif de 50 millions de Français ayant reçu une première injection à la fin du mois d’août, en brandissant la situation catastrophique aux Antilles comme un repoussoir. Le dialogue de sourds entre manifestants et gouvernement pourrait se poursuivre au-delà des vacances.

Hypothétique obligation vaccinale des enfants pour aller à l’école

De nombreux protestataires se sont inquiétés hier d’une hypothétique obligation vaccinale des enfants pour aller à l’école. À Paris, Carole, 44 ans, s’y est résolument opposée, estimant que son fils de 17 ans « risque moins s’il attrape le Covid qu’en étant vacciné ».

 

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