Le ministère du Commerce compte améliorer l’offre du sucre emballé sur le marché

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Tunisie-Tribune (sucre emballé) – La ministre du Commerce et du Développement des exportations, Kalthoum Ben Rejeb, a déclaré que la Tunisie consomme 360 mille tonnes de sucre/ an, répartis entre la consommation familiale et la consommation professionnelle.

Lors de son intervention hier à l’Assemblée, Ben Rejeb a expliqué que le problème avec le sucre tient à l’écart des prix, dans la mesure où le prix du sucre familial est resté statique, alors que celui du sucre professionnel a augmenté, d’où les fuites au niveau de la chaine de distribution ; le sucre familial est, en effet, détourné de ses usages initiaux, vers des usages industriels.

La solution réside, à ses yeux, à limiter le sucre en vrac et à développer le sucre emballé, sachant que la capacité d’emballage actuel est de de 60 mille tonnes, a-t-elle fait savoir.

La panique, puis la frénésie

S’agissant du lait, la ministre a expliqué que la période  de basse lactation commence en octobre, alors qu’une pénurie s’est produite à la mi septembre. En deux jours, le lait était introuvable suite à une information erronée relayée dans les médias, chose ayant créé une panique et une frénésie, a-t-elle indiqué en substance.

L’Union tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP), et les centrales laitières ont été alors convoquées, et des consignes leur ont été données pour focaliser la production sur le lait semi-écrémé subventionné (vendu à 1350 dt au consommateur contre un prix réel de 2400 dt), en réduisant de 20 % la part consacrée aux yaourts et autres dérivés. Les grandes surfaces ont été appelées à limiter la vente à deux paquets/ personne, de manière à mettre un terme à la frénésie, a-t-elle ajouté.

La ministre a reconnu qu’une grande pénurie s’est produite, la dernière semaine, étant donné que le lait collecté n’est plus destiné aux usines de production du lait, mais est dirigé vers la production du fromage et autres dérivés dont la marge bénéficiaire  est importante.

Les autorités vont contrer ces dépassements, a-t-elle annoncé, évoquant des opérations conjointes (service  de contrôle économique, police et garde nationale) en vue de contrôler les différente étapes de distribution et de production, et pointant des pratiques spéculatives et une vente conditionnée, notamment au niveau des épiciers.

La situation reviendra à la normale fin décembre avec la période de haute lactation.

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