Le Tunisien Anis Badri (EST) élu Joueur maghrébin de l’année par France Football, devançant le Marocain Hakim Ziyech (Ajax Amsterdam) et l’Algérien Riyad Mahrez (Manchester City)

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Tunisie-Tribune – Anis Badri (28 ans), feu follet sur l’aile gauche de l’Espérance Sportive de Tunis et international tunisien, a été élu « joueur maghrébin de l’année » par le site internet de France Football.

  • Le joueur devance de quelques crans le Marocain Hakim Ziyech (Ajax Amsterdam) et l’Algérien Riyad Mahrez (Manchester City).

En 2018, Anis Badri qui a vécu des moments assez compliqués au cours de sa carrière, a remporté la Ligue des champions en Afrique et a participé au Mondial en Russie.  

« Je remercie toutes les personnes qui ont voté, et qui se sont mobilisées pour moi. C’est mon Ballon d’Or à moi. Ce trophée, c’est une fierté qui termine cette saison en forme de consécration ». Formé à Lyon, il est passé par le Championnat de Belgique où il a fait ses preuves, Anis Badri est aujourd’hui une pièce maitresse de l’Espérance Sportive de Tunis et de la sélection nationale.

Buteur providentiel des espérantistes

En 2018, l’ancien joueur du « Royal Excel Mouscron » a vécu trois évènements majeurs dans sa carrière : une Coupe du monde avec les Aigles de Carthage, un titre en Ligue des champions en Afrique avec l’Espérance et une Coupe du monde des clubs.

A 28 ans, Anis Badri restera comme le buteur providentiel des espérantistes pour aider à rafler un nouveau titre de Ligue des champions pour la troisième fois en inscrivant le troisième but de la finale face au club égyptien d’Al Ahly. Anis Badri a terminé aussi comme meilleur buteur de la compétition avec 8 buts en 16 rencontres.

Pourtant, le parcours de Badri s’apparente à un chemin de croix. Il a dû mettre ses études de côté à l’âge de 16 ans, en raison d’une hernie discale. Après cette épisode, il revient par la petite porte en passant par la « réserve » du club de Lille avant de démarrer sa carrière à Mouscron, club affilié au LOSC où il reste trois saisons (2013-2016), et là, en devient le meilleur buteur (avec 22 buts). Sur le côté gauche, il sait comment désarçonner et affoler les défenses adverses. Pourtant, le sort ne lui a rien épargné. D’autres épisodes sont venus freiner pour ne pas dire gâcher sa progression.

Anis Badri a gagné en confiance

« En 2010, j’ai signé au LOSC en CFA avec à la clé la signature d’un contrat pro de trois ans à l’époque de Rudi Garcia, Moussa Sow, Eden Hazard, etc. Mais, une fois chez les pros, j’ai souffert d’une pubalgie pendant un an, j’ai arrêté une saison », raconte Anis Badri à France Football. Il ajoute : « Les blessures ont clairement freiné ma carrière. Cela a été un cauchemar, et à plusieurs reprises, j’ai failli tout arrêter. Lors de ma pubalgie qui a duré un an jour pour jour, j’ai failli craquer. »

Parti à l’Espérance de Tunis qui vient de fêter son centenaire, Anice Badri s’offre deux championnats : 2017 et 2018. Surtout, il se fait un nom. « Il me reste un an et demi de contrat à l’Espérance Tunis. J’espère partir avant la fin du mois de janvier. Evidemment, l’Europe ça m’intéresse, le Moyen-Orient aussi… Je suis sur ces deux pistes. Pour l’instant, tout est possible. J’ai un bon de sortie, il faut juste une offre qui convienne à mon club », avance-t-il aujourd’hui celui qui a « gagné en confiance » du côté de la Tunisie.

En Russie, Anis Badri participe aux trois rencontres du premier tour face à l’Angleterre, à la Belgique et au Panama, deux années après avoir honoré sa première sélection. Avant le Mondial, il marque en amical contre le Portugal puis la Turquie. « J’ai fini par disputer une Coupe du monde… C’est juste extraordinaire », avoue Anice Badri qui a mis tous les moyens possibles pour s’inviter à la table des grands.

Source Rfi

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