Cinq partis politiques lancent une «campagne anti-référendum»

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Tunisie Tribune (campagne anti-référendum) – Le Courant démocrate, Ettakattol, le Parti des Travailleurs, Al-Kotb et Al-Jomhouri ont annoncé la le lancement une “campagne pour l’annulation du référendum” de 25 juillet.

Il s’agit d’une campagne “nationale” “indépendante”, a déclaré, Hamma Hammami, secrétaire général du Parti des Travailleurs.

Lors d’une conférence de presse, jeudi, à Tunis, Hammami a indiqué que les partis participant à cette campagne ont décidé de recourir à tous les moyens possibles pour annuler ce “référendum” et refuser ce “prétendu dialogue dont les résultats sont connus d’avance”.

Ils ont aussi décidé de boycotter l’appel à ce réféendum et procéder à une série d’activités médiatiques et de terrain et de mobiliser les forces démocratiques pour “sauver le pays de l’effondrement, de la normalisation avec l’identité sioniste et d la violation des libertés individuelles et des droits des citoyens”.

Le secrétaire général du parti des Travailleurs a, par ailleurs, souligné l’ouverture à toutes les forces politiques, démocratiques et progressistes qui partagent les mêmes objectifs “afin de continuer les efforts visant à mettre en place une alternative indépendante pour la phase d’avant 2011 et d’avant 25 juillet”.

“Cette campagne”, a-t-il dit, “n’a aucun lien avec le Parti destourien libre, ni le Front de Salut National ou le mouvement Ennahdha”.

Un rassemblement de protestation marquera le début de cette campagne, le 4 juin, devant l’”Instance électorale désignée”. Il s’agit d’un premier pas pour faire tomber le référendum sous le slogan “Instance du président-instance de fraude”, a-t-il affirmé.

Selon Hammami, cette campagne a été décidée “au vu de la gravité du projet de référendum qui sert d’outil au président de la République pour légitimer ses décisions injustes”.

De son côté, le secrétaire général du parti Al-Jomhouri, Issam Chebbi, a déclaré que le boycott du référendum vise à éviter un “Etat voyou” ainsi que tout retour à l’instrumentalisation de la Constitution.

“Kais Saied n’est pas habilité à décider de l’avenir du pays de manière individuelle”, a-t-il averti.

Pour sa part, le secrétaire général du Courant démocrate, Ghazi Chaouachi, a déclaré “l’Etat est dirigé aujourd’hui par un esprit malade. Cela va conduire à la destruction de l’Etat et de ses institutions”.

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