Courant démocratique : le projet de la constitution est un danger imminent

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Tunisie Tribune (courant démocratique)- Le courant démocratique considère que le projet de la constitution est un danger imminent qui menace l’entité de l’état et l’unité de la patrie .C’est une  trahison, et le contrecarrer est un devoir envers la nation.

Le parti du courant démocratique condamne  la fine bouche du pouvoir en place face à la situation économique, sociale et sanitaire .Il met en cause l’intérêt du  président à imposer son propre projet.

Par ailleurs, le parti  apporte son soutien aux magistrats, et à leurs efforts déployés .Il  appelle à lever l’injustice subie du pouvoir du putsch.

Il est décidé à boycotter les grandes lignes imposées par le pouvoir en place.

Le parti politique met en garde les citoyens contre les risques engendrés et provoqués par le projet de la nouvelle constitution et qui se matérialisent par :.

-Le brouillage de l’histoire contemporaine de la Tunisie, en déguisant la lutte du peuple surtout le mouvement national, la constitution de l’après indépendance et la date du 14 janvier 2011.

-Le déguisement de l’entité tunisienne en omettant de citer ses spécificités  et son émergence dans son contexte international.

-La reconnaissance de l’entité sioniste en tant qu’une nation, ce qui est taxé d’un crime de trahison.

-La création de la société des lois considérée comme un ensemble de milices, menaçant par voie de conséquence la paix sociale et l’incitation des tunisiens à s’entretuer.

La main mise sur tous les pouvoirs y compris juridique et l’annulation de l’article stipulant la séparation de ces pouvoirs .Ce sera l’état du président-dictateur sur fond d’une immunité absolue.

-La violation des  droits et libertés acquises au prix des luttes des tunisiennes et tunisiens, tout en faisant fi des garanties constitutionnelles.

-la menace pesante sur les droits acquis de la femme en se rétractant du principe de la  civilité de l’état et la suprématie de la constitution.

-L’annulation de la représentativité des tunisiens à l’étranger dans les conseils élus et la privation des porteurs de la nationalité tunisienne de leurs droits à se porter candidat aux élections présidentielles.

-L’annulation des commissions constitutionnelles pour citer la HAICA, et ce pour mobiliser les mass medias et s’en servir à ses propres fins.

-Enrober le poste de président de la république en se rétractant de citer les dates des élections présidentielles dans le  registre des lois de la transition.

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