Pour l’autosuffisance en blé dur… il est impératif de lancer la promotion de la filière céréalière au niveau national

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Tunisie Tribune (l’autosuffisance en blé dur) – Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Mahmoud Elyes Hamza, a appelé à mettre en œuvre le programme national de promotion de la filière céréalière pour réaliser l’autosuffisance en blé dur, à partir de la saison actuelle de grandes cultures.

Le ministère avait élaboré, en mai dernier, un programme national de promotion de la filière céréalière visant à atteindre l’autosuffisance en blé dur à travers la collecte de 12 millions de quintaux, soit l’équivalent des besoins de la Tunisie en ce produit.

Ce programme a également pour objectif de renforcer la production de blé tendre.
Lors d’une journée d’information tenue jeudi à Tunis autour de ce programme, le ministre a rappelé que plusieurs mesures ont été prises pour développer cette filière notamment l’augmentation des prix des céréales à la production (augmentation de 50% par rapport à la saison écoulée), selon un communiqué du ministère publié vendredi.

Parmi les mesures prises figurent l’augmentation des superficies dédiées à la culture de blé dur à 800 mille hectares, l’utilisation de 450 mille de quintaux de semences sélectionnées contre 370 mille de quintaux au cours de la saison dernière, le renforcement des capacités du laboratoire d’analyse des semences, l’approvisionnement en engrais chimique à raison de 250 mille tonnes d’ ammonitrate, 150 mille tonnes de DAP (Di-Ammonique Phosphate) et 30 mille tonnes de phosphates.

Le département de l’agriculture œuvre également à constituer des réserves de 50 mille tonnes d’ammonitrate et 20 mille tonnes de DAP et à intensifier la vulgarisation et l’accompagnement des producteurs.

Rappelons que la moisson pour la saison 2021-2022 est estimée à 18 millions de quintaux dont 11,35 millions de quintaux de blé dur), 1,17 million de quintaux de blé tendre et 5,2 millions de quintaux d’orge.

Le ministre a fait remarquer que la production nationale en blé dur est proche du niveau de consommation du pays en ce produit, ce qui n’est pas le cas pour le blé tendre qui continuera à être importé pour couvrir des besoins annuels de l’ordre de 12 millions de quintaux.

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