Tunisie Tribune (calendrier électoral des législatives) – Le chef de file du Front de salut national, Ahmed Néjib Chebbi, a déclaré, ce mardi 20 septembre, que « les prochaines législatives sont tombées avant leur échéance ».
Il a affirmé, lors d’une conférence de presse, que sa coalition « rejetait en bloc, le nouveau code électoral, et les principales forces politiques du pays avaient annoncé le boycott du prochain scrutin. »
Outre le fait qu’il institue « une Assemblée dénuée de prérogatives, et à laquelle le président dispute les prérogatives législatives », Chebbi considère que le nouveau décret-loi n’o 55 (amendant et complétant la loi électorale) « restreint, d’une manière flagrante, la liberté de se porter candidat au scrutin ».
« Cette loi oblige le candidat de se porter candidat dans la circonscription où il réside, alors qu’il devrait le faire dans la région où il a le plus de chances », a-t-il estimé, critiquant la condition des 400 parrainages, devant être assortis d’une légalisation de signature.
« Le code électoral est une loi organique ne peut être valide que si elle est entérinée par une majorité absolue (50 +1) de l’Assemblée des représentants du peuple », a-t-il, encore, souligné.
Chebbi a, également, critiqué « le fait que le code électoral accorde de larges prérogatives à une instance électorale installée ».
Selon ses dires, « le nouveau code électoral n’est pas vouée à donner lieu à une assemblée représentative. Cette loi est fondée sur la conception du régime de base, que le président Kaïs Saïed est en train de mettre en place jalon après jalon ».