Tunisie-Tribune (accord avec le FMI)- Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail, Samir Cheffi a éloigné la probabilité d’un lien direct entre les dossiers de la migration irrégulière et le Fonds monétaire international. Il a noté qu’il y a des efforts diplomatiques pour faire de dossier un outil de pression.
Dans une déclaration à Mosaïque FM, Cheffi a assuré que l’UGTT n’est pas contre l’accord avec les parties donateurs dont le FMI car c’est une nécessité. Mais il faut que cet accord prenne en considération l’intérêt national et pas une manière pour imposer des diktats aux effets dévastateurs sur la société.
Cheffi a ajouté que l’UGTT est soucieuse de trouver des accords et de diversifier les partenariats avec les différents acteurs internationaux mais il insiste sur la nécessité qu’elle soit sur la base de la souveraineté nationale. Il a par ailleurs expliqué que l’UGTT refuse que les aides et les crédits ouvrent la porte au délaissement des droits économiques et sociaux des tunisiens et surtout les plus démunis parmi eux.
Pour le syndicaliste, faire un lien entre l’accord avec le FMI et le respect du gouvernement des engagements tels que l’annulation des subventions et la vente d’entreprises publiques est totalement rejeté. C’est la position de l’UGTT depuis des années et c’est un avis partagé avec le président de la République. Mais le problème réside dans le fait que le président et le gouvernement sont dans des directions totalement opposées.
