« J’ai d’abord cru à une blague », le Niçois qui a prévenu la police de municipale de l’attentat de Nice raconte

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Tunisie-Tribune (attentat de Nice) – Trois personnes ont été tuées, dont deux dans une église, jeudi 29 octobre 2020, en plein cœur de Nice lors d’une attaque au couteau dont l’auteur a été interpellé, suscitant le choc en France à la veille d’un reconfinement pour lutter contre la Covid-19. David, employé d’un snack qui se trouve à deux pas de la basilique Notre-Dame où s’est déroulé le drame, raconte comment il s’est trouvé être celui qui a appelé les secours et peut-être épargné d’autres vies.

« J’ai vu un monsieur de 70 ans sortir de la cathédrale et venir vers moi. Il me dit: « j’ai vu une femme décapitée« . J’étais choqué. J’ai cru que c’était peut-être une blague. Il m’a répété: « il faut appeler la police« . »

David, employé du snack La Brioche Chaude sur l’avenue Jean-Médecin, quasiment en face de la basilique Notre-Dame à Nice, revit la scène.

Ce jeudi 29 octobre, il est « la deuxième personne qui a été au courant de la tragédie« . C’est lui qui a appelé la police.

David se précipite sur l’avenue Jean-Médecin, vers la borne d’appel la plus proche.

Il appuie sur le bouton et s’entretien avec la police municipale avant de voir débarquer un équipage sur les lieux.

« Je suis le monsieur mais je n’ai pas osé rentrer dans la cathédrale. Je me suis rappelé qu’il y avait une borne SOS de la Ville de Nice et j’y suis allé tout de suite. On a appelé et quelques secondes après il y a la première brigade qui est arrivée« .

Pas rassuré, il explique qu’il a « peut-être sauvé des vies« , mais que même s’il est « considéré comme un héros », il a « toujours très peur ».

Le jeune commerçant explique l’importance du système d’alerte de secours mis en place par la mairie de Nice.

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