Jean Castex : La France va renforcer la protection des fonctionnaires et le contrôle des réseaux sociaux

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Tunisie-Tribune (protection des fonctionnaires) – La protection des fonctionnaires va être renforcée et la surveillance des réseaux sociaux intensifiée, a annoncé vendredi Jean Castex au cours d’une très brève déclaration à la presse.

Le chef du gouvernement s’exprimait à l’issue d’un nouveau conseil de défense qui s’est tenu sur le sujet à l’Elysée, le deuxième depuis l’assassinat de Samuel Paty, auquel participaient notamment les ministres de la Justice, Eric Dupond-Moretti, et de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Ces mesures viendront s’ajouter au projet de loi sur le séparatisme dont le Parlement sera saisi d’ici la fin de l’année, a dit Jean Castex avant d’en donner le détail:

“D’une part le renforcement de la protection des fonctionnaires et des agents publics en pénalisant ceux qui font pression sur eux et sur le fonctionnement des services publics par des propos ou des comportements comme cela s’est produit à Conflans-Sainte-Honorine à l’encontre de M. Paty et de la proviseure du collège (du Bois d’Aulne).

Deuxièmement, la possibilité de sanctionner ceux qui mettent en ligne des informations personnelles mettant en danger la vie d’autrui”.

La surveillance des réseaux sociaux et la lutte contre la haine en ligne seront intensifiées”, a-t-il ajouté, avec un renforcement “sans délai” des effectifs de la plateforme de signalement Pharos et la création d’un pôle spécifique au parquet de Paris “pour centraliser les poursuites et donc en améliorer l’efficacité”.

Le Premier ministre n’a pas fait état en revanche d’un éventuel “délit de séparatisme” évoqué ces dernières heures par les médias. Mais Jean Castex a annoncé qu’un autre conseil de défense serait convoqué prochainement.

Depuis l’attaque de vendredi dernier à Conflans-Sainte-Honorine, l’exécutif a promis de mener un combat “sans faille” contre l’islamisme radical, “idéologie de destruction de la République” selon les termes employés mardi par Emmanuel Macron.

Reuters

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