Tunisie-Tribune (CIJ) – La Cour internationale de Justice (CIJ) croule sous les dossiers. Pour son président, le juge japonais Yuji Iwasawa, cette surcharge n’est pas un fardeau, mais un signe de « confiance » des États envers la principale juridiction de l’ONU. Dans un entretien accordé à ONU Info, il revient sur les avis phares rendus cette année et sur sa volonté de rendre le tribunal « plus accessible » au public.
« La Cour internationale de Justice est le principal organe judiciaire des Nations Unies. Sa mission est de régler pacifiquement les différends entre États », rappelle d’emblée M. Iwasawa, élu président de la CIJ au mois de mars, soucieux de dissiper la confusion persistante entre cette dernière et la Cour pénale internationale (CPI), également installée à La Haye.
« La CIJ traite des différends entre États, pas entre individus », insiste-t-il. Une précision essentielle à l’heure où les conflits interétatiques reprennent le devant de la scène diplomatique mondiale.























































