Tunisie (La Kasbah) : le prochain gouvernement serait déjà désigné à 90%, avant même que son chef ne le soit !

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Tunisie (La Kasbah) – des enseignements sont à tirer du dernier débat de l’émission du « 8ème Jour » diffusée, dans la soirée du vendredi 2 janvier 2015, qui a été essentiellement consacré aux tractations menées par Nidaa Tounes pour la désignation du prochain gouvernement.

Tunisie-La Kasbah-le prochain gouvernement serait déjà désigné-avant même que son chef ne le soit 2Outre la polémique soulevée par les divergences au sein de Nidaa Tounès quant à la nomination d’un chef du gouvernement, qu’il soit indépendant ou faisant partie de l’équipe du parti majoritaire à (ARP), la grande interrogation a été formulée à haute voix par le journaliste Sofiane Ben Hamida.

En effet, ce dernier s’est interrogé sur le rôle du prochain chef du gouvernement (qui n’est pas encore connu) alors que la répartition des portefeuilles ministériels semble être déjà effectuée à 90%. Est-ce que cela veut dire que Carthage va dorénavant influer directement sur la gestion des affaires de l’État, puisque le staff rapproché du cabinet présidentiel semble particulièrement renforcé par de hautes compétences ?

Abdelkrim Zebidi - Tunisie-Tribune -03Abdelkrim Zebidi ? qu’en est-il exactement ?

Par ailleurs, il est à noter que le nom le plus cité pour tenir les rênes du prochain gouvernement reste celui d’Abdelkrim Zebidi (ancien ministre de la Défense au gouvernement d’Union Nationale) qui aurait, semble-t-il, rejeté l’offre « officielle » de Nidaa Tounes !

Les autres noms seraient :

  • Hedi Larbi, actuel ministre de l’Équipement, de l’Aménagement du territoire et du  Développement durable, taieb-baccouche - Tunisie-Tribune
  • Kamel Ben Naceur, actuel ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines,
  • Habib Essid, ancien ministre de l’Intérieur,
  • et celui de Taieb Baccouche au cas où la personnalité chargée de former le cabinet gouvernemental appartiendrait à Nidaa.

Voir aussi…

Sans que les trois autres noms ne soient complètement écartés, leurs noms sont de moins en moins cités :
Fadhel Khelil, ancien ministre des Affaires sociales et ambassadeur de Tunisie à Alger,
Mustapha Kamel Nabli, ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT)
-et l’économiste Radhi Meddeb.

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